L’Equilibre Fragile – Tome 1, Laëtitia De Zelles

18 juin 2011. Bal du lycée.
Kévin prend place derrière sa batterie. Clarisse se faufile parmi les autres élèves pour voir la scène.
Le concert commence. Le rock envahit la salle.
Clarisse ne peut décrocher ses yeux du batteur. Kévin lève la tête et se fige quelques secondes.
C’est le coup de foudre ; l’amour au premier regard.

Clarisse et Kévin vont se rencontrer, se découvrir et s’apprivoiser. Au fil des mois, leurs sentiments vont se renforcer.
Mais s’aimer à l’adolescence n’est pas si facile. Il faut composer avec la famille et un environnement scolaire parfois hostile. Clarisse manque de confiance en elle, ce qui ne l’aide pas dans ses relations. Quant à Kévin, il est dérouté par des douleurs de l’enfance qui refont surface.

Malgré tout, ce premier amour semble le seul remède aux épreuves qui se dressent sur leur passage. Ils vont donc s’y accrocher, avec une unique question en filigrane : comment s’aimer toute la vie quand la nôtre commence à peine ?

Auto-édition
380 pages
Parution le 20 Mars 2024
4.99€ (format ebook), 16.90€ (format broché)

Avant toute chose, je tiens à remercier Laëtitia De Zelles pour sa confiance et pour m’avoir permis de lire ce roman.

Avez-vous déjà eu envie de lire un roman, uniquement en écoutant la playlist à laquelle il est lié ? Eh bien moi, c’est ce qui s’est passé avec Enfants du solstice. Si bien que je n’avais absolument aucune idée du résumé. Bon, je savais tout de même où je mettais les pieds, pour suivre Laëtitia sur Instagram, pour avoir vécu un concert (dément !) avec elle et l’avoir entendu en parler dès qu’une idée lui venait en voyant les musiciens sur scène.
Sans parler du fait que Clarisse et Kévin, les deux personnages principaux de ce roman, ne m’étaient pas inconnus puisque nous les retrouvons dans 1 Heure de plus jusqu’à toi et sa suite (que je n’ai pas encore lu).

Alors oui, j’avoue, je n’étais pas fan de Clarisse (pour des raisons personnelles), dans ce roman. Alors lire une histoire dont elle est l’héroïne, mouais… ça me chauffait pas des masses. Sauf que c’est Laëtitia et je ne suis pas (toujours) butée. Il m’arrive assez souvent de ne pas aimer un personnage, puis lire un tome sur ce personnage et finalement l’apprécier, parce qu’on m’offre toutes les clefs pour le comprendre.

Et c’est ce qui s’est passé ici. J’ai appris à découvrir Clarisse et l’apprécier. Je dois même avouer que j’ai tellement éprouvé de compassion pour elle, que j’ai pleuré mainte et mainte fois, face à ce qu’elle peut vivre (et il y en a !) à travers les pages.

Quand on me parle de « Romance Young Adult » automatiquement, je pense « Roman qui ne va tourner qu’autour de l’histoire d’amour de deux ados, roman qui sonne creux ». Mais voilà, il s’agit de Laëtitia De Zelles. Le creux, elle ne connait pas. Oui, il s’agit de l’histoire d’amour entre Clarisse, hypersensible qui manque cruellement de confiance en elle et s’excuserait presque d’exister, et Kévin, batteur du groupe de rock Rebels Angels. Mais pas que. Il est question de deuil, il est question d’amitiés naissantes/qui se renforcent/qui n’en étaient pas, de famille, de harcèlement scolaire…
Et tout ça, sur fond de musique, de littérature et de références pop culture, ce qui m’a fait replonger dans la culture de mon adolescence, notamment grâce à cette playlist :

En résumé, cette lecture, ça a été un concentré de rires, de larmes. Laëtitia De Zelles rend hommage aux adolescents et leurs sentiments explosifs, à l’insouciance de l’adolescence, de la jeunesse.